Thiérache : une peine de prison ferme confirmée pour l’ex-urgentiste de l’hôpital de Fourmies
Publié : 13 mars 2023 à 12h30 par La rédaction
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Les faits reprochés avaient été commis entre 2018 et 2020. Son comportement avec le personnel féminin lui avait déjà valu une première mise à pied de 3 mois, lorsqu’il exerçait à l’hôpital de Fourmies. À la suite de plusieurs plaintes de patientes pour « comportement inapproprié », puis de la part de ses 3 ex-compagnes et après 5 passages en garde à vue, le contrat de cet urgentiste n’avait pas été renouvelé. Il avait alors été recruté par l'hôpital de Château-Thierry.
A chaque fois, ses relations tumultueuses s'étaient terminées par des dépôts de plaintes pour « coups et menaces ». Lors de ses gardes à vue, le médecin avait continué à nier les faits, mais face aux nombreux témoignages et aux certificats médicaux confirmant les coups et blessures, son avocate avait fini par renoncer à plaider la relaxe. En première instance, les juges avaient estimé que « l’urgentiste avait abusait de son statut de médecin » pour « séduire et embobiner des femmes fragiles et dépressives », domiciliées à Saint-Michel, à Vervins et à La Capelle.
En septembre 2021, ce médecin urgentiste avait donc été reconnu coupable d’actes de violences envers ses 3 ex-compagnes rencontrées à l’hôpital de Fourmies, dans le cadre de ses activités professionnelles. Condamné en première instance à une peine de 30 mois de prison (dont 6 avec sursis), plus 12 mois d’interdiction d’exercer sa profession et une obligation d’indemniser les victimes, le médecin urgentiste avait fait alors appel de ce jugement.
Le 8 mars dernier, lors de la journée mondiale des droits des femmes, la cour d’appel d’Amiens a rendu son verdict et a confirmé la peine prononcée en 1ère instance, le reconnaissant « coupable de violences conjugales à l’encontre de ses 3 ex-compagnes ». D'après nos confrères de l’Aisne Nouvelle, les magistrats ont rappelé dans leur délibéré que Samuel Kdich avait « fait le choix de vivre avec des femmes particulièrement fragiles sur le plan psychiatrique » et qu’il avait alors « profité de son statut de médecin pour asseoir son emprise sur elles et se montrer violent ».
Par Paul Schuler
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