Sud-Avesnois / Thiérache : en bref ce vendredi 17 septembre 2021

17 septembre 2021 à 12h54 par La rédaction

CANAL FM

Dans le sud-Avesnois :

Un accident de la circulation hier à Féron

Ça s’est passé vers midi en arrivant sur l’un des ronds-points de la route départementale reliant Avesnes à Fourmies. Pour une raison inconnue, 2 voitures se sont accrochées, provoquant de forts ralentissements. Aucun blessé grave ne fut à déplorer.

Un projet de transfert de la chirurgie de l’hôpital de Fourmies vers la polyclinique de la Thiérache à Wignehies toujours d’actualité ?

Après la restitution le 2 septembre dernier de l’audit qui avait été commandé par l’Agence Régionale de Santé, pour étudier cette piste, dans un entretien accordé à nos confrères de La Voix du Nord, David Hurblain, le représentant des usagers de l’hôpital (pour l’Indecosa CGT), dénonce à nouveau une volonté de passer en force, n’ayant pas été convié à cette réunion. Refusant toujours d’entendre parler du moindre transfert d’une activité du public vers le privé, David Hurblain demande l’abandon immédiat des études liées à cette hypothèse et le recrutement urgent de nouveaux spécialistes pour pérenniser l’hôpital fourmisien. 

Du retard pour la démolition de 2 verrues urbaines à Fourmies

L’ex-cabinet d’imagerie médicale de la rue Cousin-Corbier, qui avait été incendié en 2017 et l’ancienne maison de maître du Docteur Loriau, laissé à l’abandon depuis des années rue du Maire-Coppeaux, auraient dû être rasés cette année. Après avoir émis des arrêtés de péril imminent, la ville de Fourmies avait bel et bien lancé en janvier 2020 des procédures d’abandon manifeste, mais selon nos confrères du Courrier de Fourmies, la crise sanitaire a empêché l’exécution des dispositions réglementaires.

Tout doit donc à être repris à zéro. Une nouvelle délibération sera votée lors du prochain conseil municipal (fin septembre). Si tout se passe comme prévu, ces 2 verrues urbaines disparaitront enfin du paysage fourmisien d’ici le 1er trimestre 2023...

Des contaminations à la Covid en forte baisse partout en Sambre-Avesnois-Thiérache

C’est le paradoxe de la rentrée 2021 : on dénombre à ce jour près de 15 classes fermées en Sambre-Avesnois-Thiérache (dont 3 dans le secteur de Fourmies), suite à des cas confirmés de Covid-19 et dans le même temps, le nombre de personnes contaminées n’a jamais été aussi bas depuis le mois de juin, avec des taux d’incidence qui tourne entre 20 et 50 cas positifs pour 100 000 habitants à l’échelle de l’agglomération Maubeuge-Val-de-Sambre, dans le sud-Avesnois, du Pays de Mormal et dans le Cœur de l’Avesnois. Le taux d’incidence est même de 0 cas positif dans le secteur de Guise et aux Portes de la Thiérache. Au Pays des 3 rivières (le canton d’Hirson), le taux est passé de 88 à 28 cas positifs pour 100 000 habitants en une semaine.

Du côté des hôpitaux, il n’y a jamais eu de 4ème vague en Sambre-Avesnois-Thiérache. Il faut préciser qu’après avoir été en retard au niveau de la vaccination, le pourcentage d’habitants de plus de 12 ans vaccinés est proche aujourd’hui de la moyenne nationale. Il n’y a plus que 2 patients Covid+ pris en charge sur Maubeuge et 0 partout ailleurs. A Hirson, le dernier malade de la Covid qui était hospitalisé depuis une quinzaine de jours, est aujourd’hui guéri. Il a pu regagner hier son domicile à Aubenton !

Un week-end du verre à l’envers au musée du textile à Fourmies et à l’atelier musée du verre à Trélon 

Les deux sites de l’Écomusée profiteront de ces Journées européennes du patrimoine pour mettre à l’honneur leur nouvelle exposition labélisée d’intérêt national, en y ajoutant des concerts, des prestations théâtrales ou la découverte d’une « Pointeuse » datant de 1910. Il y aura aussi une soirée festive « L’envers du verre », samedi à 20h, au bar du musée.

En Thiérache :

Une peine de prison avec sursis pour le Thiérachien de 19 ans qui avait mis le feu volontairement à une ferme d’Harcigny

Les faits avaient été commis dans la nuit du 17 avril dernier. Plusieurs tonnes de foin étaient parties en fumée. Des engins agricoles avaient été détruits et plusieurs animaux avaient péri dans les flammes. C’est l’incendiaire, lui-même qui avait alerté les secours, avoir pris conscience de la gravité de son acte. Aujourd’hui, le jeune homme a accepté de se soigner, mais devant le risque de récidive, le tribunal l’a tout de même condamné à 8 mois de prison, assortis d’un sursis probatoire de 24 mois, avec obligation de suivre des soins psychiatriques, de chercher un travail et d’indemniser les victimes. Il lui est aussi interdit de détenir une arme durant au minimum 3 ans.

Le mystère des 23 tombes vandalisées dimanche au cimetière de Rocquigny en passe d’être résolu ?

Ces tombes avaient été aspergées avec un produit ressemblant à de l'huile de vidange. Après la plainte déposée par le maire, une habitante de Rocquigny s’est finalement dénoncée. Elle affirme qu’il s’agit d’un accident et qu’elle n’a jamais voulu porter atteinte à la mémoire des défunts qu’elle connaissait personnellement.

Voulant bien faire, cette femme s'était donnée l'objectif de nettoyer ces tombes avec un soi-disant produit anti-mousse. Sauf qu’elle a sans doute oublié de le dissoudre dans de l’eau ou qu'elle s'est trompée de produit. En tous cas, la réaction chimique a eu un effet fort déplorable. Les tombes ont noirci en quelques minutes et maintenant les taches ne partent plus... La plainte a donc été maintenue. Quant aux familles des défunts, elles réclament une prise en charge intégrale des frais de nettoyage des tombes…

A La Capelle, plusieurs tombes ont aussi été saccagées. Les familles des défunts ont porté plainte. Cet acte de vandalisme n'a pas de rapport avec l'incident du cimetière de Rocquigny...

Une violente collision entre un camion et une voiture hier matin à Le Hérie-la-Viéville, entre Vervins et Guise 

Il était 9h30 lorsqu’un automobiliste de 72 ans a eu un malaise et s’est légèrement déporté sur sa gauche, au moment même où arrivait un poids lourd. Le choc a été violent et la voiture a été projetée à plusieurs mètres de l’impact. Blessé, mais conscient, le conducteur a été désincarcéré et transporté à l’hôpital. Quant au chauffeur du camion, il n’a pas pu reprendre immédiatement la route, ayant cru qu’il s’agissait d’un suicide !

Par Paul Schuler