En bref sur Fourmies, dans le sud-Avesnois et en Thiérache, pour ce lundi 21 septembre 2020

21 septembre 2020 à 9h53 par Paul Schuler

CANAL FM

Dans le sud-Avesnois :

L’office public d’HLM « Fourmies Habitat » ne renonce pas à ses projets de rénovation

Le bailleur social fourmisien prévoit d’investir près de 20 millions d’euros au cours des 6 prochaines années, pour réhabiliter près de la moitié de ses 1200 logements, en privilégiant notamment les rénovations thermiques et énergétiques. Cela concerne dans un premier temps la remise en état de plusieurs immeubles dans les quartiers de Trieux, de la Marlière, de l’Espérance, de la gare et du centre-ville (avec la rénovation de la résidence de la Vallée de l’Helpe et celle de l’ancienne gendarmerie). L’office va aussi pouvoir emprunter à des taux avantageux, jusqu’à 5,7 millions d’euros, à rembourser sur dix ans. Ces travaux ne seront pas financés par une hausse considérable des loyers.

L’office public d’HLM « Fourmies Habitat » ne sera pas brader et encore moins vendu pour 1 € symbolique !

D’après Mickaël Hiraux, le nouveau Président de l’Office HLM de Fourmies, « les salariés et les 1200 locataires concernés n’ont pas à s’inquiéter ». Même en cas de fusion, de mariage ou de regroupement forcé par l’Etat, aucune augmentation excessive des loyers n’est envisagée ! Les loyers des HLM de « Fourmies Habitat » resteront donc près de 30 % moins chers que la moyenne régionale ou que ceux proposés par les deux autres bailleurs sociaux déjà implantés sur Fourmies : Partenord et l’Avesnoise. D'après Bertrand Duprat, le nouveau directeur de « Fourmies Habitat », l’Office étudie actuellement une possibilité de changement de statut juridique, afin de diversifier ses activités et pour rester ainsi indépendant...

Un projet de création d’une nouvelle salle polyvalente dans le quartier de Trieux à Fourmies

Finalement, au lieu de réhabiliter l’ancienne école Notre-Dame, la municipalité a décidé de démolir l’ancienne salle Jeanne-d’Arc, située juste à côté, pour y construire à la place un nouveau bâtiment, qui comprendra une grande salle d’une capacité d’accueil de 300 places, des espaces réservés aux associations et une zone dédiée à l’accueil de permanences d’organismes publics. Ces locaux pourront aussi accueillir des activités périscolaires, des lotos, des spectacles et autres évènements familiaux. Le coût total de cette opération s’élève à 1,6 millions d’euros, avec la possibilité pour la mairie de décrocher des subventions dans le cadre du plan de relance. La démolition est programmée en décembre, pour une livraison espérée en 2022.

En Thiérache :

Plus de 60 000 € détournés à Saint-Michel-en-Thiérache 

Alors qu’elle était censée gérer les comptes de sa sœur handicapée, une Thiérachienne les a vidés, en dépensant une moyenne de mille euros par mois, au cours des 6 dernières années. C’est en 2014, lors du décès du mari de sa sœur handicapée, que la prévenue s’était porté garante de la protection de ses intérêts. Il a fallu attendre qu’un prélèvement soit rejeté pour que la fondation Savart puisse s’intéresser aux comptes de la victime. Poursuivie pour abus de confiance au préjudice d’une personne vulnérable, la Thiérachienne a donc été condamnée à 4 mois de prison ferme et à 2 ans de sursis probatoire, plus le remboursement intégral des sommes détournées, soit 60 000 € !

Encore une affaire de violences conjugales en Thiérache

Une peine de 12 mois de prison ferme, plus deux ans de sursis probatoire, a été requise à l’encontre d’un jeune homme de 26 ans, originaire de La Flamengrie, entre Avesnes et La Capelle. En rentrant de son travail, ce Thiérachien avait agressé sa femme enceinte de cinq mois. Il avait d’abord tenté de l’étrangler, avant de l’assommer. La victime présentait également une plaie ouverte au niveau de l’arcade sourcilière. Pris de panique, son compagnon avait fini par prévenir les secours. Sa compagne s’en est sortie avec 15 jours d’incapacité totale de travail. Quant au bébé, il ne souffre d’aucune séquelle physique… Malgré un casier judiciaire vierge, ce jeune homme a donc été condamné à de la prison, car les faits de violences ont été considérés comme étant aggravées.

Une affaire de violence conjugale en récidive à Hirson 

Une peine de 18 mois de prison, dont 12 avec sursis, a été prononcée à l’encontre d’un hirsonnais, qui voulait quitter sa femme. Comme cette dernière ne voulait pas et faisait tout pour le retenir, le trentenaire « a voulu lui faire peur », dit-il, en tentant de l’étrangler, avant de lui donner plusieurs coups. Il y a deux ans, ce Thiérachien avait déjà été condamné, pour les mêmes raisons, mais le couple ne s’était pas séparé. Cette fois-ci, en plus des 6 mois de prison, il devra obligatoirement se soigner. Il ne peut plus entrer en contact avec la victime, ni détenir des armes.