Fourmies :  la pose symbolique de la dernière botte de paille isolante de la future salle polyvalente « Notre-Dame »

Ce nouvel espace polyvalent est sorti de terre dans le quartier de Trieux, entre l’école maternelle Jules-Guesde (en cours de rénovation) et l’église Notre-Dame-de-Trieux. C’est donc un bâtiment de 650 m2 à ossature bois qui a été construit avec des coffrages remplis de paille et du bois d’essence régionale (peuplier, châtaignier, mélèze). Pour offrir une isolation optimale, les fenêtres seront en triple vitrage et les enduits seront composés d’argile. Le linoléum sera composé de fibres végétales et les peintures garanties « sans produits organiques volatiles »…

Grâce à ces matériaux biosourcés, cette salle consommera 91 % d’énergie en moins qu’un bâtiment identique répondant aux normes actuelles. La toiture sera même végétalisée et isolée avec « des vêtements recyclés transformés en « isolant » par des nordistes en réinsertion professionnelle », comme l’a souligné Mickaël Hiraux, le maire de Fourmies, vendredi soir, lors d’une visite de chantier ouverte au grand public. Le peu d’énergie, dont cette salle aura besoin (9 %), sera fourni par une chaudière à pellets et par des panneaux photovoltaïques.

Ce nouvel espace polyvalent sera composé de 4 salles. La plus grande pourra accueillir jusqu’à 300 convives. Les autres salles seront réservées aux associations locales. On y trouvera aussi des bureaux et une zone dédiée aux permanences des services sociaux et d’utilité publique.

Le coût total de cette construction s´élèvera à 2 900 000 €, avec 40 % de subventions d’ores et déjà accordées par l’Etat (600 000 € via le plan « France relance ») et la région Hauts-de-France (FRATRI - PRADET). Si tout se passe comme prévu, c’est en février 2024 que devrait être inaugurée cette nouvelle salle polyvalente Rev3 et à énergie passive à Fourmies.

A suivre, les interviews des responsables du cabinet d'architecture MurMur d'Amiens et de l'entreprise Fossé à Trélon (charpente et ossature bois)...

>>> Mickaël Hiraux, le maire de Fourmies, nous en dit plus : 

Par Paul Schuler