Émeutes en Nouvelle-Calédonie : « On passe des jours et nuits compliqués »

17 mai 2024 à 10h41 par Thibaut Paquit

Christine Guillaume Nouvelle-Calédonie

Christine, originaire de Boussois, vit sur place depuis plus de 20 ans.

Les habitants du Grand Nouméa viennent de passer leur quatrième nuit de couvre-feu, dispositif élargi à tout le reste du territoire depuis deux jours. Guillaume et Christine vivent depuis quelques jours avec une violence jamais vue encore jusqu’ici. La raison ? Une réforme électorale vivement contestée. L’Assemblée nationale venant en effet de réformer le corps électoral calédonien pour les élections provinciales, dont les indépendantistes ne veulent pas.

Des scènes de violences et ses conséquences : un gendarme en est mort, trois habitants également.

Guillaume et Christine restent constamment attentifs à la situation. Depuis chez eux, les incendies sont visibles : « Notre boulangerie où l’on allait tous les jours a été brûlée. Je reste au côté de ma fille. Depuis le début de ces émeutes, on ne sort pas ». L'état d'urgence est décrété en Nouvelle-Calédonie, après trois jours de violences : l’armée a été déployée pour sécuriser les accès aux aéroports notamment, tandis que 1 000 forces de l’ordre supplémentaires arrivent sur place.

Un appel au calme a été lancé par toutes les parties. Christine et sa famille ont prépare un sac à dos au cas où, en espérant que la situation revienne rapidement à la normale.

Témoignages de Guillaume et Christine.

Christine et Guillaume vivent en Nouvelle-Calédonie
Barrage filtrant