Aulnoye-Aymeries : des renforts de policiers réclamés par Bernard Baudoux, de nouvelles caméras installées

7 juillet 2023 à 19h04 par La rédaction

CANAL FM

Cela fait des années que le maire, Bernard Baudoux, déplore une baisse constante des effectifs de police, qu’il est obligé de compenser en installant un maximum de caméras. Sauf qu’à ses yeux, la vidéosurveillance ne remplacera jamais à 100 % la présence humaine pour le maintien de l’ordre sur la voie publique et pour garantir la sécurité des biens et des citoyens.

La semaine dernière, sans le renfort des gendarmes, face aux émeutiers, Bernard Baudoux rappelle qu’il aurait été impossible de les maitriser et de limiter les dégâts dans sa ville. Alors que le nouveau commissariat devrait être inauguré d’ici la fin de cette année, Bernard Baudoux a directement interpellé le ministre de l’Intérieur, pour lui rappeler qu’il manque une vingtaine de policiers. Il y en a eu jusqu’à 54 agents à Aulnoye il y a 20 ans, ils ne sont plus qu'une trentaine…

>>> Bernard Baudoux, le maire d'Aulnoye-Aymeries :

Le maire d’Aulnoye-Aymeries tient aussi à rassurer les festivaliers, après les inquiétudes de ces derniers jours exprimées sur les réseaux sociaux : les Nuits secrètes auront bien lieu les 21, 22 et 23 juillet et bénéficieront, comme chaque année, d’un dispositif de sécurité renforcé, avec la présence en nombre de militaires et de CRS, qui complèteront les forces de l’ordre habituelles.

>>> Bernard Baudoux, le maire d'Aulnoye-Aymeries :

Le déploiement de nouvelles caméras de vidéosurveillance

Depuis le 6 juillet, ce sont 137 caméras qui vont être installées, avec la garantie pour la mairie d’obtenir 50 % de subvention par l’Etat. L’an prochain,  d’autres caméras viendront renforcer le dispositif, cette fois-ci pour mieux sécuriser les établissements scolaires et les lieux de culte. Toutes ces nouvelles caméras seront reliées au nouveau centre de surveillance urbain, qui devrait être opérationnel d’ici la fin de cette année, au cœur du nouveau commissariat d'Aulnoye !

Par Paul Schuler