Hirson : le candidat aux municipales fait appel de son jugement
Publié : 5 février 2025 à 12h37 par Paul Schuler
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Jeudi dernier, Micke Bouyer, candidat aux élections municipales de 2026 à Hirson, a été reconnu coupable de « faux, usage de faux et menaces envers un gendarme ». Il lui était notamment reproché d’avoir rédigé de faux emails au nom de l’Office public de l’habitat de l’Aisne et de Pôle emploi.
Dans un courriel envoyé à la compagnie de gendarmerie de Vervins, le prévenu avait demandé « à ce que soit réévaluée l’aptitude professionnelle du gendarme » en charge de son affaire, l’accusant au passage « d’avoir falsifié les éléments du dossier », avant de le menacer de « conséquences lourdes et brutales » !
D'après l’expertise judiciaire qui a été jointe au dossier, ce trentenaire souffrirait d’une psychose chronique. Cet ex-membre du parti RN a été condamné à 8 mois de prison avec sursis. Il devra indemniser les parties civiles.
Ce mardi 4 février, Micke Bouyer tient à nous préciser qu’il a décidé de faire appel de ce jugement.
Le candidat aux élections municipales d'Hirson conteste « l'expertise médicale », affirmant qu’il ne peut pas souffrir de « psychose chronique », ayant un traitement médicamenteux pour un trouble de sommeil sévère : « le zopiclone », et la « Théralène ». D’après lui, « ces 2 traitements sont incompatibles avec un état de psychose ».
Micke Bouyer déplore que « l'audience pénale n’ait duré que 30 minutes » et dénonce « une absence d'étude de [ses] preuves et « d'expertise informatique » ou bien encore une délibération, jugée là encore « trop courte »
Au vu de ces derniers points, Micke Bouyer ne se contente pas de faire appel. Il a décidé de contre-attaquer et de porter plainte devant le Conseil Supérieur de la Magistrature à l’encontre de la Présidente du Tribunal Correctionnel de Laon et de la substitut du Procureur, pour, je cite « des manquements à leurs obligations d'impartialité et au respect des droits de la défense ».