Une nouvelle organisation et de nouvelles ambitions pour l’ADAR Sambre-Avesnois-Thiérache
Publié : 23 mai 2022 à 17h05 par La rédaction
La structure d’aide à domicile, dont le siège social est basé à Fourmies, avec ses deux agences sur Maubeuge et Aulnoye-Aymeries et une antenne à Landrecies, compte aujourd’hui 350 salariés, contre 403, juste avant la pandémie. Ces derniers interviennent auprès de 2000 habitants domiciliés dans les arrondissements d’Avesnes et de Vervins. Lors de sa prise de fonction en novembre 2020, Frank Hugot, le nouveau directeur général avait hérité d’un déficit chronique dépassant le 260 000 €. Pour éviter la cessation de paiement et même un risque de liquidation de la structure fourmisienne, le fonctionnement général de l'ADAR a été repensé.
L’ADAR a mis un terme aux doublons. Les effectifs des services administratifs ont été fortement réduits. 3 salariés ont même été licenciés et les départs en retraite ou volontaire n’ont pas été remplacés. Le contingent d’heures négatives, qui représentait plus de 7000 heures non travaillées, mais payées, a lui aussi été divisé par deux.
>>> Les explications de Frank Hugot, le nouveau directeur général de l'ADAR :
Résultat, en 18 mois, le déficit a été absorbé et l’ADAR est même reparti cette année sur un prévisionnel excédentaire de 22 000 €, sans compter les revalorisations salariales. La direction se donne encore deux ans pour continuer à assainir les finances et pour développer de nouveaux projets. Et preuve que la structure fourmisienne est repartie sur de meilleures bases, l’ADAR Sambre-Avesnois-Thiérache lance une nouvelle campagne de recrutement, avec une trentaine de postes à pourvoir d’ici cet été. Franck Hugo :
Si aujourd’hui, la structure a retrouvé l’équilibre, l’avenant 43 de l’accord national pour la revalorisation salariale pourrait compromettre cette santé financière retrouvée, surtout si ce surcoût n’est pas pris en charge à 100 % par les partenaires financiers l’Etat et le conseil départemental du Nord. Or ce jour, le compte n’y est pas et l’ADAR pourrait à nouveau se retrouver en difficulté d’ici la fin de cette année. Franck Hugo :
Par Paul Schuler