Fourmies : la mise en ligne d'un sondage sur la création d’un 2ème réseau de chaleur biomasse et pour connaitre les souhaits des consommateurs

La ville de Fourmies vient de mettre en ligne un sondage sur la possibilité de raccorder les maisons individuelles à un projet d’aménagement d’un second réseau de chauffage biomasse. L’objectif est de connaitre le nombre de foyers fourmisiens qui seraient intéressés pour profiter de cette chaleur biomasse, au coût 50 % moins élevé que le gaz ou l’électricité. Ce deuxième réseau sera relié à une nouvelle chaufferie qui devrait sortir de terre d’ici 2025 au cœur du futur écoquartier Rev3, entre la gare de Fourmies et la société Passat. Il devrait s’étendre sur une quinzaine de kilomètres et passer dans tous les quartiers de Fourmies !  

De son côté, le maire de Fourmies espère décrocher un maximum de subventions, pour prendre en charge le coût du raccordement au réseau qui pourrait dépasser les 8 000 € par maison. Si la mairie obtient ce type de financements, ce sera alors une grande première en France. D’après Mickaël Hiraux, « ce nouveau réseau de chaleur devrait fournir 33 % des besoins de la ville, d’ici la fin 2025, tous consommateurs confondus ». On rappelle que depuis l’an dernier, un 1er réseau de chaleur est opérationnel (~ 2km). Il alimente 9 bâtiments communaux du centre-ville.

A travers le sondage, disponible en cliquant ici, la ville souhaite connaitre les pratiques actuelles des fourmisiens et leurs projets pour se chauffer à l’avenir. Dans le même temps, une enquête téléphonique est menée depuis le 8 février auprès de 400 fourmisiens sélectionnés au hasard.

En parallèle, on rappelle que le maire de Fourmies travaille sur la création d’une nouvelle structure (par délégation de service public), afin de multiplier le nombre de centrales photovoltaïques sur un maximum de toits fourmisiens… Un recensement de tous les lieux publics et privés qui pourraient recevoir ce type d’équipement est en cours de réalisation.

>>> Mickaël Hiraux, le maire de Fourmies et Président du sud-Avesnois, nous en dit plus :

Par Paul Schuler