Berlaimont : que sont devenus les ex-Akers ?

Un an et un mois après la liquidation judiciaire d’Akers à Berlaimont, 23 ex-salariés sont toujours sans situation. 23 sur 80. Aucun d’eux n’a rejoindre le site Akers de Thionville. Aujourd’hui, 40 % d’entre eux ont retrouvé un emploi (chez Areva Jeumont, Vallourec Aulnoye ou encore aux Forges Dembiermont à Hautmont), une quinzaine est partie en retraite ou en pré-retraite ACAATA (Amiante) quand d’autres sont en formation (entretien espace vert, rectifieur, tourneur, pâtisserie).

Avant la fermeture de l’usine, pendant les négociations, la Région des Hauts-de-France s’était dit prête à mettre 500 000 euros sur la table pour sauver l’outil, la Communauté d’Agglomération Maubeuge Val de Sambre, 200 000. Fin août, les ex-Akers arriveront à la fin du Plan de Sauvegarde de l’emploi et du Contrat de sécurisation Professionnelle, alors la demande de la CGT est simple : que les sommes annoncées à l’époque, reviennent aux ex-akers. Ecoutez l’interview Long Format de Jean-Pierre Decuyper, responsable syndical CGT.

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Jean-Pierre Decuyper

Une réunion de suivi des ex-Akers sera organisée à la rentrée. Autour de la table, les représentants de la Sous-Préfecture de l’Arrondissement d’Avesnes, de la DIRRECTE, de Réussir en Sambre Avesnois, les maires d’Aulnoye et de Berlaimont et de l’Union locale CGT d’Aulnoye et environs.