Colleret : pneus crevés, injures racistes, actes malveillants...  

Publié : 20 août 2025 à 16h53 par Paul Schuler

Crédit : Fournis par les victimes pour Canal FM

Que se passe-t-il à la résidence de « La Petite Couture », un quartier résidentiel de Colleret ? Dans la nuit de mardi et mercredi, vers 4h du matin, un individu a été filmé en train de crever les 4 pneus de la voiture d’une famille, un couple et leurs 3 enfants âgés de 9 à 15 ans, victime d’une série d’intimidations et d’un harcèlement continu depuis leur emménagement en 2013. La vie des précédents propriétaires de cette maison avait aussi été « pourrie » par leurs voisins, via une série de nuisances et des problèmes de stationnement sur la voie publique…  


A partir de 2021, la situation s’est aggravée et les relations entre voisins se sont détériorés, jusqu’au point de non-retour ! Le couple et leurs 3 enfants vivent aujourd’hui dans « un climat d’insécurité permanent », se traduisant par « des insultes gratuites, des menaces de mort, des dégradations de biens, des intrusions, des agressions verbales et physiques (dont une s’est soldée par une condamnation), du vandalisme, des injures racistes, des intimidations et même de la diffamation avec de fausses accusations de la part de 2 individus »...  


Des plaintes ont été déposées. Des signalements ont été effectués. Des médiateurs sont intervenus, en vain ! Le maire de Colleret a été mis au courant de la situation, mais sans réellement entendre l’exaspération et le SOS de cette famille en détresse… Il ne veut pas prendre position en faveur des victimes, ayant reçu des « soutiens » des « présumés agresseurs », qui ont réussi, jusqu’à présent, à lui faire croire que les « torts étaient partagés »



La liste des méfaits est pourtant longue : outre les 4 pneus crevés la semaine dernière, les 2 véhicules des victimes ont « subi des griffures profondes et importantes ». En plus des insultes et injures racistes (leurs enfants ont été traités de « singes »), le couple a été victime d’une agression physique en présence de leurs enfants, « des excréments » ont été déposés devant leur domicile, des « déchets » et autres « saletés » sont régulièrement jetés sur leurs voitures…


« Une fausse dénonciation a même été faite auprès des services sociaux dans le but de nous retirer nos enfants », ajoute le père. Heureusement, « les services concernés ont rapidement compris qu’il s’agissait d’un acte malveillant destiné à nuire »... A cela se sont ajoutés « des dépôts de plaintes mensongères » à l’encontre de ce couple, qui souhaite simplement « vivre sereinement avec leurs enfants » et pouvoir « exercer en paix » leur activité commerciale » dans la maison, dont ils sont propriétaires.



Jusqu’à présent, à l’exception d’une agression, les plaintes ont été classées sans suite. Nous avons contacté plusieurs voisins et anciens propriétaires qui ont tous confirmé les méfaits, qui ont parfois témoigné et qui, pour certains, ont fini par déménager, étant « écœurés » de la situation


Les victimes estiment que « ces actes répétés portent atteinte à [leur] sécurité, [leur] tranquillité et [leur] santé mentale ». Ils affirment que leurs enfants « vivent aujourd’hui dans la peur et l’insécurité ». Ils ont donc décidé de médiatiser cette affaire, ayant le sentiment de ne pas être entendus par les autorités et toutes personnes qui pourraient les aider à retrouver leur tranquillité et à les « sortir de ce cauchemar »…  


Refusant de « céder aux menaces et aux intimidations », ils vont écrire au procureur général et engageront toutes les procédures judiciaires possibles pour que leurs présumés agresseurs soient enfin confondus et condamnés.


Nous avons contacté le maire de Colleret, Claude Menissez. Il reconnait que « cette histoire dure depuis trop longtemps » et prend « une ampleur inacceptable avec l’affaire des pneus crevés ». Néanmoins, il n’a pas manifesté de compassion particulière envers les victimes et se contentera d’envoyer « un courrier au procureur », dans l’espoir de pouvoir le rencontrer et pour lui exposer sa version des faits. Il espère qu’une convocation des deux parties (victimes et présumés agresseurs) sera possible, sous l’égide du procureur, afin « de ramener le calme dans ce quartier ». Enfin, pour en finir avec le vandalisme, les pneus crevés et autres méfaits, le maire va faire une demande pour installer des caméras infrarouges, capables de filmer dans des conditions de lumière insuffisantes (le soir, la nuit) les visages des malfaiteurs et les plaques d’immatriculation…   


Nous rappelons que le harcèlement moral, les injures racistes, la diffamation publique, les dégradations de biens, les menaces de mort et autres violences physiques sont des infractions pénalement répréhensibles.